Intérim et logement : notre guide

Intérim et logement : notre guide

Parmi les clients à risque chez les banquiers, l’intérimaire ne l’est pas moins pour certains bailleurs qui n’hésitent pas à le rayer de leur liste. En matière de logement, on peut donc dire que le travailleur en intérim risque de se confronter à des problématiques.

Calcul du salaire en intérim 

Le calcul du salaire d’intérim se fait de la même manière que celui pour un salarié de contrat de travail classique. Il se fait donc sur la base d’un taux horaire qui ne doit pas passer en dessous du seuil légal, à savoir le SMIC à 10,15 euros… En tout cas, de par le principe d’égalité de traitement, le travailleur en intérim est rémunéré dans les mêmes conditions que tout le personnel salarié de l’entreprise utilisatrice. Et cette égalité de traitement est envisagée de la même manière : en considération des qualifications et du poste de travail, et sans référence au salaire de l’employé remplacée. A noter par ailleurs que l’intérimaire bénéficie également des primes et autres accessoires de salaires prévus pour le poste.

Calcul de salaire en intérim : quelle part pour le logement ?

Le travailleur devra faire un calcul de son salaire d’intérim, notamment en ce qui concerne la part qu’il pourra allouer au logement. D’après les usages des bailleurs, le seuil de solvabilité du locataire correspond au tiers de ses revenus nets. L’employé en intérim devra faire preuve de discernement dans l’estimation de la part du logement dans son salaire. Il devra en outre être attentif en ce qui concerne les descriptions des différentes primes dont il pourra bénéficier dans le cadre de ses missions.

Calcul salaire intérim : quelle aide pour l’accès au logement ?

La précarité ressentie ou vécue par certains employés en intérim les amène à reconsidérer régulièrement cette part du loyer dans leur salaire. Mais de leur côté, conscients de la difficulté des intérimaires à trouver du logement, les organismes publics ont créé des dispositifs visant à faciliter leur accès à l’habitat. Il s’agit par exemple d’Action Logement, dont les principaux moyens mis en œuvre concernent : l’aide pour accéder à des logements sociaux ou à loyer faible, ou la caution appelée VISALE qui sert de garantie en cas de loyers impayés.

Mais le salarié en intérim peut également accéder au soutien du Fonds d’action sociale du travail temporaire ou FASTT. Il s’agit d’une association loi 1901 regroupant les partenaires du travail temporaire. La principale forme de soutien proposée par cette entité aux travailleurs temporaires est le dispositif Confiance Bailleur. Il s’agit également d’une sorte de panier de garanties à présenter au bénéfice du bailleur comprenant :

  • des garanties totalement gratuites pour 3 ans
  • l’assurance de loyers
  • une garantie dégradations immobilière
  • une assistance juridique
  • une assurance Vacance locative

Par ailleurs, l’employé temporaire peut également envisager d’accéder directement à la propriété, par le biais du crédit immobilier, en partant d’un bon calcul de son salaire d’intérim et en considérant la disposition d’un apport personnel suffisant. En cas de manque de financement, différentes formules de soutien sont accessibles aux intérimaires, à savoir : les prêts aidés (PTZ, Prêt épargne logement, prêt d’accession social…).